Témoignage de Rosy

Filou

Bonjour, les Amis de Seconde Chance ! Il m’échoit l’honneur de clôturer cet album des « BELLES ADOPTIONS » égrenées tout au long de ce mois de janvier car il faut que je vous raconte mon histoire : je n’étais pas le plus sage et ma famille m’a gardé quand même… Personne ne connaît mon premier nom, puisque j’ai été ramassé par la fourrière, vagabondant dans les vignes, non identifié, à l’âge de deux ans. J’ai été nommé Pilpoil et adopté peu après mon arrivée à la SPA de Vallérargues… et ramené quatre jours plus tard par la dame qui était venue exprès de Béziers pour le faire. Il faut dire que j’avais fugué sitôt arrivé chez elle. Retour à la case départ, sous le nom d’Aron. Nouvelle adoption, quelques mois plus tard et nouveau nom : Filou… pour de nouvelles bêtises. Je fuguais à l’extérieur et détruisais à l’intérieur, tout pour plaire ! Aïda et Blacky, les deux labradors de la maison étaient bien embêtés quand les parents revenaient et trouvaient la maison sens dessus-dessous et m’ont fait comprendre qu’il fallait changer de comportement, si je voulais partager leur habitat. Alors, j’ai fini par m’assagir et mes parents m’ont gardé pour le reste de ma vie, qui s’est terminée le 9 janvier, à l’âge de quinze ans. J’ai rejoint mes potes au paradis des chiens et laissé Dora, adoptée elle aussi à la SPA, avec maman. De là-haut, je vois qu’elle veille bien sur elle, en ne la quittant pas d’une semelle (surtout quand elle se dirige vers la cuisine). Tout ceci pour vous dire qu’une adoption d’un chien trouvé ne se fait pas en un jour et qu’il m’a fallu du temps pour adopter les habitudes de la maison… et que j’ai eu de la chance que mes parents le comprennent et fassent preuve de bienveillance et de gentillesse. Sachez-le lorsque l’envie d’adopter un loulou abandonné vous fera franchir le seuil d’un refuge et n’hésitez pas à le faire : bonheur assuré… après un temps d’adaptation ! Nous ne sommes pas parfaits… (et vous ?)